Tuesday, June 4, 2019
Perception Du Risque Et Intention French Essay
Perception Du Risque Et Intention French EssayLa faible absorption equality les Economies en Dveloppement stilbesterol ressources humaines qualifies renforce le dbat tire la ncessit de favoriser linsertion stilboestrol jeunes par stilboestrol initiatives autres que le travail salari ou le fonctionnariat. Diffrentes initiatives sont prises allant jusqu la cration diethylstilbesterol fonds dinsertion diethylstilbesterol jeunes par la mise disposition diethylstilbestrol crdits de dmarrage et des structures daccompagnement. Malgr ces initiatives inci intertwineives, beaucoup de jeunes ne sont pas candidats. Quelles sont les raisons possibles de cette rticence? une faible culture entrepreneuriale de ces jeunes ou une cognizance- scupper du dispirited? une faible prfrence au aristocratical? la percept du dismal a-t-elle une influence sur leur prdisposition future crer leurs propres entreprises?Cette dainty tente de rpondre ces questions partir sand sand sand dune tude de te rrain mene auprs de cholecalciferol tudiants de cinq filires de defining.Mots cls Entrepreneuriat, Perception du down(p), Prfrence au risque, end entrepreneurialePerception du risque et intention entrepreneuriale des tudiants une recherche comparative entre tudiants en commerceet dautres formations universitaires au BninRESUMELa faible absorption par les Economies en Dveloppement des ressources humaines qualifies renforce le dbat sur la ncessit de favoriser linsertion des jeunes par des initiatives autres que le travail salari ou le fonctionnariat. Diffrentes initiatives sont prises allant jusqu la cration des fonds dinsertion des jeunes par la mise disposition des crdits de dmarrage et des structures daccompagnement. Malgr ces initiatives incitatives, beaucoup de jeunes ne sont pas candidats. Quelles sont les raisons possibles de cette rticence? une faible culture entrepreneuriale de ces jeunes ou une perception-menace du risque? une faible prfrence au risque? la perception du risque a-t-elle une influence sur leur prdisposition future crer leurs propres entreprises?Cette recherche tente de rpondre ces questions partir dune tude de terrain mene auprs de 500 tudiants de cinq filires de formation.Mots cls Entrepreneuriat, Perception du risque, Prfrence au risque, intention entrepreneurialeIntroductionLe dveloppement du systme ducatif travers la genesis et la diversification des offres de formation permet aux nations de se doter des ressources humaines qualifies germinate animer divers secteurs de la vie conomique et sociale. En consquence chaque anne, ce sont des milliers de jeunes diplms qui sont librs de nos universits et divers centres de formation spud tre verss sur le frame in de lemploi. Malheureusement sur ce march, le permanent dsquilibre qui existe entre loffre et la demande contraint gnralement le sur plus de demandeurs demploi au chmage. Toute jeunesse travers le monde et en particulier celle des pays pauvres dAfrique est gnralement vict ime de tels dsquilibres socio-conomiques et professionnels. Face cette situation, les jeunes diplms se comportement diffremment selon les pays afin de soffrir des opportunits de russite dans leurs vies professionnelles prives. Si dans les pays dvelopps, on note un cadre stimulant linitiative prive, cest le cas contraire en Afrique. En effet, stream les contextes dvelopps, Hernandez (2006) souligne que face aux difficiles contraintes de la socit postmoderne, sinvestir dans son propre projet professionnel, dans la cration de sa propre organisation, peut tre vu comme une faon de redonner du throne une vie qui en would-be(prenominal) de plus en plus. En Afrique, trs peu dentre eux arrivent prendre des initiatives personnelles pour crer leur propre entreprise. Les quelques uns qui parviennent initier ont tendance imiter exactement ce qui se fait dj sur le march, une attitude contraire ce qui gondola caractrise lentrepreneur dans la tradition Schumpetrienne et rappel par Fonrou ge (2008) lentrepreneur est celui qui propose de nouvelles combinaisons de produit et/ou manires de faire, donc un innovateur. Pour la majorit dentre eux en Afrique, cest la logique de lemploi ball up prix1 (Sogbossi, 2005). Cest ainsi que par exemple au Bnin, un phnomne connu gnralement sous le nom de vacation a vu le jour. Il consiste pour les jeunes cadres sortis des universits prendre dassaut les tablissements denseignements secondaires pour y donner des cours dans lespoir du mieux. Sil est vrai que ce phnomne contribue fortement combler le dficit trop criard denseignants dans ces tablissements, il nen demeure pas moins vrai que cela constitue un vritable manque gagner aussi bien pour ces jeunes que pour tout le pays en gnral.Malgr leurs formations qui font deux des gestionnaires, des conomistes, des sociologues, des juristes etc., ces jeunes sont obligs de donner des cours de Mathmatiques, de Sciences Physiques et Chimiques, de Biologies, de Franais, dAnglais etc. dautres par contre finis move par regagner des professions militaires et paramilitaires afin de se garantir un emploi dfinitif. Cest donc dire que ces jeunes cherchent essentiellement soffrir un emploi salari. Ils sont prts tout sauf la cration dune entreprise. Ils sont presque tous obsds par lide de gagner un emploi salari que lon est tent de conclure quils ont une aversion pour lentrepreneuriat. Cette situation contraste avec les conclusions de Hetezel (2006) pour les pays dvelopps. Dans son rapport, cet auteur souligne la forte tendance des jeunes entreprendre en donnant lexemple du passage chaque anne de 8000 jeunes diplms environ de lenseignement suprieur du statut dtudiant celui de crateur ou repreneur. Hernandez (2006) explique cette forte propension crer par le fait que lindividu dsorient dans sa vie prive comme dans sa vie professionnelle, est en qute de sens. Cest lune des raisons pour lesquelles lentrepreneuriat est aujourdhui devenu un enjeu heavy pour plusieurs nations. B asso (2005) explique cet enjeu par le fait que lmergence dun avenir radicalement non prvisible appelle la ncessit dune nouvelle posture volontariste, qui cherchera matriser le risque en construisant son propre destin.En expliquant les facteurs dexistence de lentrepreneuriat chez les migrants maliens et sngalais en France, Dieng (2000) fait ressortir que la raret de lemploi, les difficults et la volont dune meilleure insertion conomique et sociale entranent le dveloppement de lentrepreneuriat chez ceux-ci. Il apparat alors que la capacit des nouvelles entreprises gnrer de la croissance conomique, des emplois et de linnovation justifie dailleurs amplement lintrt quelles suscitent. Devant cet enjeu, les milieux universitaires sont amens jouer un rle de plus en plus actif, notamment en offrant des formations et supports leurs tudiants de faon rendre la carrire entrepreneuriale plus accessible. Cette implication des universits est dautant plus importante dans le contexte actuel de l a nouvelle conomie o les tudiants sont de plus en plus amens considrer cette avenue professionnelle (Gasse et al. 2006). Si un grand nombres duniversits dveloppent activement leurs liens avec le monde professionnel travers la formation professionnelle continue, les sminaires, les projets de recherche conjoints, (Dontriaux, 1992), trs peu dinitiatives similaires existent dans les pays sous-dvelopps.Dans un tel contexte de faible culture entrepreneuriale et donc peu incitatif, lentrepreneuriat peut apparatre pour les jeunes diplms comme est un acte hautement risqu quil faut sabstenir dembrasser si on ne dispose pas dimportants moyens financiers et matriels, et dun soutien indfectible de son en hindranceage. Alors que la situation de pauvret amne les populations se battre autrement, on stonne de lattitude des jeunes diplms, une attitude axe sur lattente dun emploi salari et la rticence la cration. Un tel tat des choses suscite assez dinterrogations dont une a particulirement reten u notre attention comment les jeunes tudiants bninois peroivent-ils le risque entrepreneurial et quelle est leur prfrence au risque?Par ailleurs, Lentrepreneuriat entendu au sens strict comme une activit cratrice de nouvelles organisations, est considr comme un phnomne producteur demploi et de richesse. Malheureusement, force est de constater que pour la jeunesse, lide dentrepreneuriat est source dune peur nourrie par la crainte de lchec. La cration dune entreprise, aussi passionnante quelle puisse paratre, comporte galement des risques normes. Par consquent, elle ne saurait tre une improvisation de la part de son auteur, mais plutt le fruit dune intention nourrie auparavant de rflexions et danalyses profondes. Ds lors, quelle est lintention entrepreneuriale des tudiants en fin de formation?Enfin, en dehors de la perception du risque, des tudes ont dmontr que les prdispositions entrepreneuriales sont le fruit de plusieurs facteurs les facteurs denvironnement (lvolution des personne s dans des milieux donns) et les facteurs individuels (les promoteurs dentreprise possdent certaines caractristiques particulires). Gasse (2003) explique par exemple que la dcision dentreprendre repose sur trois proportionsfondamentales la dsirabilit2, la faisabilit perue, la cration (les moyens). Lentrepreneuriat tant avant tout une faon dtre, un style de vie, la dsirabilit est influence par la famille et les proches, le milieu immdiat, le profil psychologique, lexprience, lge, le niveau dinstruction et de comptence, le pillowcase de formation . Cest donc dire que le got pour lentrepreneuriat peut tre li au type de formation. Ainsi, Est-ce que la filire de formation des tudiants a-t-elle une influence sur leur intention entrepreneuriale?A travers ces questions, lobjectif gnral de cette recherche est danalyser la perception du risque et lintention entrepreneuriale des tudiants en fin de formation. Dans un contexte o la notion traditionnelle demploi est remplace par le concept de p ortefeuille dactivits que chacun gre pour son compte (Hernandez), cette rflexion sur lentrepreneuriat des jeunes en labsence dtudes empiriques dans le contexte bninois est dun intrt rel. Elle est structure en quatre parties la partie thorique, la mthode utilise, les rsultats et la conclusion.1. Cadre conceptuel de la rechercheLe terme entrepreneuriat3 est un terme trs vast admis dans un sens individuel, collectif et pour lentreprise en entier. Cet largissement de sens entrane ainsi, la multitude dacceptations quon retrouve dans la littrature (Leger-Jarniou, 2008). En effet, procd mis en place par des individus, lentrepreneuriat identifie de nouvelles opportunits et les convertit en produits ou services commercialisables. Il est aussi laction de constituer une organisation et en particulier la cration dentreprise. Il recouvre lensemble des activits relles quelque soit leur nature et susceptibles de procurer des gains futurs (Dieng, 2000). Pour Verstraete et Fayolle (2005), lentrepre neuriat est une initiative porte par un individu (ou plusieurs individus sassociant pour loccasion) construisant ou saisissant une opportunit daffaires (du moins ce qui est apprci ou valu comme tel) dont le profit nest pas forcment dordre pcuniaire par limpulsion dune organisation pouvant faire natre une ou plusieurs entits et crant de la valeur nouvelle (plus forte dans le cas dune innovation) pour des parties prenantes auxquelles le projet sadresse.Lentrepreneuriat relie donc lindividu une opportunit4, et cest justement dans ce sens que Brush et al. (2003) donneront une dfinition de lentrepreneuriat qui prendra en compte les deux notions entrepreneur et opportunit. Pour eux, lentrepreneuriat est une discipline qui tudie le processus par lequel les entrepreneurs identifient, explorent et exploitent une opportunit. Ainsi, lentrepreneur est souvent associ la cration voire de faon rsolument synonymique (Verstraete, 2000). Ce dernier se rserve, quant lui, de donner une dfinition de lentrepreneuriat pour lui, cest un phnomne bien trop complexe pour tre rduit une simple dfinition. Il se rsout en donner une plus large Lentrepreneuriat est un phnomne combinant un individu et une organisation, lun se dfinissant par rapport lautre et vice versa. Lengagement de cet individu dpend de sa perception du risque li son initiative, une perception qui son tour dterminera lintention entrepreneuriale. Ainsi, cette partie thorique abordera successivement le risque entrepreneurial et lintention entrepreneuriale.1.1 Le risque entrepreneurial et sa perceptionPendant longtemps, les chercheurs en entrepreneuriat ont soutenu lide que crer une entreprise est un comportement risqu. Fayolle et al. (2008) ont alors soulign que la volont prendre des risques ou la propension au risque tait le trait de personnalit qui discriminait les entrepreneurs des non-entrepreneurs. La prise de risque apparat ainsi comme lune des caractristiques distinctives du comportement entrepreneurial. Elle demeure au cur des diffrentes recherches qui ont abord lentrepreneur en ce sens que la cration dune nouvelle entreprise ou la reprise dune existante est par dfinition une aventure tache de risques. Le risque est prsent dans tout projet, quel que soit lactivit ou le secteur vis, il est une consquence vidente de lincertitude et de la contingence dans laquelle baigne chaque projet. Sa perception est alors admise comme un dterminant du comportement entrepreneurial de lindividu.Cette perception a t conceptualise dune manire gnrale comme une valuation du risque par le dcideur ou lacteur dans une situation donne. Ainsi, le risque est peru comme un dterminant du comportement risqu et de la prise de dcision entrepreneuriale. Autrement dit, la perception du risque est prsume tre ngativement associe avec les comportements ou les dcisions risques et lacte de cration dentreprise. Macgrimmon et Wehrung (1985) postulaient quela prise de risque comprend deux composants le degr de risque des situati ons et la volont des individus prendre des risques. Limportance relative de ces lments5 a volu au cours du temps dans la littrature en une autre dimension de perception du risque qui vient de la thorie du comportement planifi (Ajzen, 1991) et de ses applications dans la littrature en entrepreneuriat. Dans cette thorie, les intentions vis--vis dun comportement donn sont dtermines par les attitudes vis--vis du comportement, le degr de perception du contrle de ce comportement et les normes subjectives lis ce comportement. Ces normes expriment une certaine pression sociale qui est perue par les individus et les poussent raliser le comportement ou ne pas le faire. Fayolle et al. (2008) sintressant aux perceptions du risque associes la dcision de cration dentreprise, ont trouv logique dinclure une dimension sociale leur chelle de mesure du risque. Au-del de tout, dmarrer une nouvelle entreprise exige non seulement une capacit financire et un engagement personnel, mais aussi un impor tant soutien de la famille et des amis. Inversement, le faire peut avoir des consquences despotics et ngatives pour ces deux groupes sociaux.Par ailleurs, le risque est le facteur cl qui spring les entrepreneurs sengager dans le processus de cration et galement le facteur qui dcourage les non-entrepreneurs. Pendant que les uns le peroivent comme une opportunit saisir absolument, les autres le voient plutt en termes de menace potentielle quil faut viter. Plusieurs auteurs se sont intresss ces deux aspects du risque entrepreneurial. Dabord une conceptualisation originale du risque entrepreneurial qui scarte des modles traditionnels bass sur la thorie de lutilit a t prsente par Dickson et Giglierano (1986). Dans leur modle, le risque entrepreneurial a deux composantes le risque dchec6 et le risque de manquer une opportunit7. Dans la continuit des travaux de Dickson et Giglierano, Fayolle et al. (2008) pensent aussi que le risque entrepreneurial est mieux conceptualis en termes de risque dchec et de risque de manquer une bonne opportunit.En complment, ces auteurs suggrent dtendre les ides de Dickson et Giglierano en conceptualisant deux types de risque Le risque comme une menace et le risque comme une opportunitEn tant que menace, le risque correspond la vision classique peru travers des pertes potentielles, limportance de ces pertes et lincertitude de ces pertes (Mullins et Forlani, 2005 Yates et Stone ,1992).Il correspond galement la notion de risque dchec ou Sinking the boat dans lapproche de Dickson et GiglieranoEn tant quopportunit, le risque reprsente la face oppose du risque, peru travers des gains potentiels, leur importance et leur incertitude. Les gains potentiels sont, bien videmment, la force motrice poussant les entrepreneurs agir. La conception du risque comme une opportunit permet donc une meilleure comprhension des facteurs qui motivent les entrepreneurs, en intgrant plus particulirement des notions telles que le sentiment de regret. Ce d veloppement mne la proposal of marriage suivante H1 Les tudiants en fin de formation peroivent le risque entrepreneurial comme une menace parce quils ont gnralement peur dentreprendre et prfrent pour la plupart poursuivre un emploi salari.1.2 Lintention EntrepreneurialeLe concept de lintention8 entrepreneuriale a t dfini et expliqu par plusieurs auteurs. Parmi eux, retrouvons Krueger et Carsrud (1993) qui dfinissent lintention entrepreneuriale comme une structure cognitive qui conclut les fins et les moyens. Partageant cet avis, Bird (1988) prcise quecelle-ci reprsente un processus cognitif qui nat avec les motivations les besoins, les valeurs et les croyances. Pour Grant (1996), lintention entrepreneuriale est dfinie par les jugements de lindividu sur la probabilit de possder sa propre entreprise. Ajzen(1991) quant lui dfinit lintention comme un indicateur de la volont essayer, de leffort que lon est prt consentir pour se comporter dune certaine faon. Tourns (2006) souligne qu elle est caractrise par la dtermination, la rsolution et la volont. Au regard de ces dfinitions, on pourrait dduire la place quoccupe lintention dans le processus entrepreneurial. En psychologie, lintention sest avre ainsi tre le meilleur moyen de prvoir un comportement planifi, particulirement lorsque ce comportement est rare et difficile observer. La cration dentreprise en est lexemple type dun tel comportement planifi et intentionnelles. Selon les modles dintentions entrepreneuriales, lintention prcde laction. En dehors des actes routiniers o laction peut prcder lintention, un comportement intentionnel peut prdire par lintention davoir un comportement donn. Krueger et Carsrud (1993) en concluent que lintention entrepreneuriale a un rle central dans le processus entrepreneurial parce quelle forme un lment de soutien des nouvelles entreprises.Mme si les ides daffaires naissent avec linspiration, Bird (op.cit.) fait remarquer quune attention et une intention soutenues sont ncessair es pour les rendre manifestes. Elle prcise que lintention entrepreneuriale oriente lexprience et laction vers lobjectif de cration dentreprise. Ainsi les intentions entrepreneuriales sont essentielles la comprhension du processus gnral dentrepreneuriat car elles tablissent les caractristiques initiales des nouvelles organisations. Elle va plus loin pour conclure que lentrepreneuriat est un processus o lintentionnalit est centrale. Selon elle, ltude de lintention entrepreneuriale, fournit une voie avance de la recherche qui permet de dpasser les tudes descriptives.Il ressort de ces dveloppements que lintention permet de prdire le comportement et par consquent son tude est trs indispensable pour expliquer le processus qui conduit la cration dune entreprise. Son intensit et sa pertinence vont dterminer toute la suite de la dmarche entrepreneuriale de lindividu. Do notre proposition H2 Lintention entrepreneuriale des tudiants en fin de formation est trs faible car trs peu dtudiants on t la volont de crer une entreprise lissue de leurs formations.2. La mthode utilise2.1 Les participantsLes tudiants en fin de formation constituent la population de hindquarters de cette recherche. Il sagit des tudiants des troisime (BAC+3) et quatrime (BAC+4) annes des entits de formation publique. Cinq domaines de formation sont concerns les sciences juridiques, lagronomie, la mdcine, lconomie et la gestion.2.2 La mesure des variablesCette recherche porte sur trois variables la perception du risque entrepreneurial, la prfrence au risque, lintention entrepreneurialeLa perception du risque entrepreneurial a t mesure dans cette recherche grce cinq (05) items adjusts des travaux de Fayolle et al. (2008). La prfrence au risque des tudiants a t apprcie partir de cinq (05) items issus de lobservation et adapts de Weber et al. (2002).Considre comme une volont individuelle et une libert, lintention ou la volont est considre par Hernandez (1999) comme le premier lment ncessaire pour cr er une organisation. Elle rflte lobjectif ou les objectifs du ou des crateur (s). Lintention entrepreneuriale des tudiants a t value sur deux dimensions la perception de la dsirabilit et la perception de la faisabilit.La dsirabilit lentrepreneuriat des tudiants a t apprcie travers trois itemsadapts de Bird (1988). Les trois items demandaient aux tudiants de se prononcer surla forte probabilit de crer une entreprise ou de poursuivre un emploi salari aprs les tudes et ce quils pensent de leur chance de russir dans la vie professionnelle en crant une entreprise.Afin de savoir ce que pensent les tudiants de la faisabilit de leurs intentions de crer une entreprise, headspring avons galement retenu trois items. Ces items demandaient aux tudiants de se prononcer sur la facilit pour eux de devenir crateurs dentreprise ou de trouver un emploi salarial et sils pensent avoir un contrle parfait de la situation en tant que crateur dentreprise.2.3 Les principales tapes de la rechercheCette re cherche a dmarr par une observation du comportement entrepreneurial des tudiants pendant et aprs leur formation. Cette observation nous a permis de nous rendre compte que malgr le taux du chmage croissant, trs peu dtudiants sengagent dans lentrepreneuriat. Les constats de cette observation ont nourri lide de la prsente recherche qui repose sur trois variables. Ils ont aussi permis dlaborer quelques items et dadapter ceux issus de la littrature.La mesure de ces variables a t faite sur la base dun questionnaire denqutes quantitatives. Structur base dchelle dattitude, ce questionnaire est compos dun ensemble de dix huit (18) items et rpartis en trois dimensions la perception du risque entrepreneurial, la prfrence au risque, lintention entrepreneuriale travers la perception de la dsirabilit et la perception de la faisabilit. La partie identification de lenqut concerne le domaine dtude, lge, le sexe, le contact et la prsence dentrepreneur dans la famille des rpondants. Dans le but de vrifier la comprhension et la cohrence des items, un pr-test a t effectu auprs dune dizaine dtudiants. Deux items ont t limins et cinq autres reformuls. Limportance de chaque item a t value sur une chelle de type Likert quatre points variant de 1 4 Pas daccord, Ne sais pas, un peu daccord et daccord. Par ailleurs, comme recommands par Smith et Blackbum (1988) et Aupperle et al. (1985), les proprits psychomtriques de validit et dintgrit du questionnaire ont t examines. Linstrument sest rvl robuste avec le coefficient alpha dintgrit de CrombachS gal 0,79. En populate compte de la taille des tudiants en fin de formation des cinq entits9 de formation dont les filires sont concernes par la prsente recherche, la taille n de lchantillon a t obtenue grce la formule ci-aprsn t2 p (1-p) /e2p est le pourcentage dtudiants en fin de formation , p = 15% et q = (1-p) e la marge derreur (ici nous retenons e = 5%) t la valeur de la loi de Student au seuil le seuil de confiance recherch (pour = 95%, t = 1,96)n= (1,96)20,150,85/(0,05)2 Soit n= 196 tudiants.Mais nous avons retenu cinq cent (500) tudiants. Ces tudiants interrogs sont de la tranche dge 22 29 ans avec une forte dominance des individus du sexe masculin qui sont au nombre de 404 tudiants (soit 80,80%) contre seulement 96 tudiantes (soit 19,20%). Par ailleurs, 64,80% des interrogs nont aucun parent crateur dentreprisealors que 21,20% ont un seul parent crateur et 14% affirme avoir plusieurs parents crateurs dentreprises. Le tableau n1, nous prsente la rpartition des enquts suivant les diffrentes filires de formation.Tableau n1 Rpartition des enquts par filire de formationFilires de formationEffectifsFrquencesAgronomie9218,40%Droit7414,80%Economie15631,20%Gestion13026%Mdecine489,60%Total500100%La mthode dchantillonnage retenue est celle non probabiliste, prcisment la mthode de convenance. Nous avons choisi la mthode non probabiliste en raison des difficults dexploitation de la liste officielle des tudiants not amment labsence de coordonnes prcises pouvant permettre leur identification. Le questionnaire a t administr face face.Quant lanalyse des donnes, les rsultats lis au risque peru, la prfrence au risque et lintention entreprneuriale ont fait lobjet de calcul de score. Quant linfluence de la filire dtude sur lintention, un test de khi-deux a t effectu.3. Les rsultats de la rechercheLes principaux rsultats de notre recherche porteront successivement sur la perception du risque entrepreneurial, la prfrence au risque et lintention entrepreneuriale des tudiants.3.1 Perception du risque entrepreneurialLes rsultats obtenus sont lodges dans le tableau n2.Tableau n2 La perception du risque entrepreneurial par les tudiantsItemsPas daccordNe sais pasUn peu daccordDaccordTOTAUXLorsquon cre une nouvelle entreprise les probabilits de faillite sont trs leves152 (30,40%)236 (47,20%)112 (22,40%)500(100%)Dans la cration dune nouvelle entreprise, les possibilits de gagner beaucoup dargent sont trs leves144 (28,80%)254 (50,80%)102 (20,40%)500 (100%)Si jchouais dans la cration dune nouvelle entreprise, je perdrais mon honneur27054%11823,60%11222,40%500100%Toute ide dentreprise comporte des risques je vois cela comme une opportunit52 (10,40%)02 (0,40%)88 (17,60%)358 (71,60%)500 (100%)En rsum, je vois loption de crer une nouvelle entreprise comme une chose positive10 (2%)04 (0,80%)64 (12,80%)422 (84,40%)500 (100%)Source Rsultats des enqutes, juin 200947,20% des tudiants admettent quelque peu que les probabilits de faillite des nouvelles entreprises sont trs leves, contre 22,40% qui ladmettent entirement. Ces rsultats sont sensiblement voisins ceux recueillis propos des possibilits de gagner beaucoup dargent dans la cration dune entreprise. Par contre, 54% dentre eux nadmettent pas quon pourrait perdre son honneur suite un chec dans la cration dune nouvelle entreprise. La quasi-totalit soit respectivement 71,60% et 84,40% est entirement daccord que le risque entrepreneurial est une opportunit et la cration dune entreprise, une initiative positive.3.2 Prfrence au risqueLes rsultats sont rsums dans le tableau n3Tableau n3 Lapprciation de prfrence au risque des tudiantsItemsPas daccordNe sais pasUn peu daccordDaccordTOTAUXEntre crer mon entreprise et tre salari, je prfre crer mon entreprise387,60%285,60%9819,60%32464,80%500100%Entre crer mon entreprise et tre salari, je prfre tre salari.288 (57,60%)34 (6,80%)130 (26%)48 (9,60%)500 (100%)Je prfre crer mon entreprise car cela me rend indpendant40 (8%)18 (3,60%)98 (19,60%)144 (28,80%)500 (100%)Je prfre tre salari car cela me garantie lemploi216 (43,20%)22 (4,40%)162 (32,40%)100 (20%)500 (100%)Je prfre crer mon entreprise car je peux y gagner beaucoup dargent48 (9,60%)20 (4%)184 (36,80%)248 (49,60%)500 (100%)Source Rsultats des enqutes, Juin 2009Ici, la prfrence lentrepreneuriat a t exprime 64,80% contre seulement 9,60% pour lemploi salari. On remarque galement que 43,20% des rpondants ne sont pas daccord pour la garantie de lemploi comme raison pour la prfrence lemploi salari. Or 49,60% prfrent lentrepreneuriat parce quils esprent y gagner beaucoup dargent.3.3 Lintention entrepreneuriale des tudiantsNous avons valu lintention entrepreneuriale des tudiants sous deux aspects la perception de la dsirabilit et la perception de la faisabilit. Les tableaux 4 et 5 portent respectivement sur chacune de ces dimensions.Tableau n4 La perception de la dsirabilit par les tudiantsItemsPas daccordNe sais pasUn peu daccordDaccordTOTAUXAprs mes tudes, la probabilit que je cre mon entreprise est trs forte66 (13,20%)92 (18,40%)156 1,20%186 (37,20%)500 (100%)Aprs mes tudes, la probabilit que je poursuive une carrire de salari est tr
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